Chronique Littéraire·Excellent·Manga·Seinen

Le Maître des Livres – #1 – Shinohara Umiharu

Hey!
J’espère que vous passez une belle journée!

Aujourd’hui, on se retrouve pour parler manga. Je vous invite à me suivre pour plonger au coeur d’une bibliothèque pour enfant : « La Rose Trémière ».

Titre : Le Maître des Livres
Mangaka : Shinohara Umiharu
Editeur : Komikku
Nombre de pages : 188
Genre : Seinen
Prix : 8,50€
Statut : 15 tomes – Terminée

RésuméÀ la bibliothèque pour enfant « La Rose trémière » vous êtes accueillis et conseillés par Mikoshiba, un bibliothécaire binoclard célèbre pour son caractère bien trempé. Mais contrairement à ce qu’il peut laisser paraître, c’est un professionnel de premier ordre. Aujourd’hui encore, adultes comme enfants perdus dans leur vie viennent à lui en espérant qu’il leur trouvera le livre salvateur.

« On parle souvent de « livres pour enfants » ou de « livres pour adultes ». Mais la réalité est qu’il n’y a pas d’âge pour apprécier un livre. »

Cela faisait un moment que ce manga me faisait de l’oeil sur les étagères de ma médiathèque. Il m’attirait et à la fois non (logique quand tu nous tiens…).
Et finalement je me suis décidée et je ne le regrette pas du tout! Ce manga est un petit bijou! (oui oui je ne fais même pas durer le suspense).

Bon commençons par le début : de quoi ça parle?
Le Maître des Livres c’est l’histoire d’une bibliothèque pour enfant. C’est l’histoire des petits et des grands enfants qui rentrent à « La Rose Trémière ». C’est l’histoire de Mikoshiba, le bibliothécaire, qui tente d’aider en mettant les bons livres, au bon moment, dans les mains des bonnes personnes.
C’est l’histoire d’un passionné de littérature, qui aide les personnes perdus grâce à la magie des livres.

« Il y a mille et une façons d’apprécier un livre, donc ta version est tout aussi vraie. Cela ne sert à rien de se préoccuper de l’avis des gens.« 

Les planches n’ont rien de révolutionnaire, le trait est fin, le dessin et simple mais reste très efficace. Plusieurs styles se mélangent. Par moment, l’arrière plan est présent, en toute simplicité (une fenêtre, une étagère par exemple) et à d’autre, il est absent, mettant en avant les personnages. Ces derniers sont très expressif! Un autre style s’invite lorsque quelqu’un raconte/lit une histoire : en fonction de l’histoire en question, la forme des bulles sera différente, les personnages aussi, le décor… A chaque histoire, on a hâte de découvrir sa mise en scène!
Tout cela rend la lecture dynamique et fluide.

Parlons maintenant de Mikoshiba… un mi-stéréotype. Je m’explique : il a un côté très strict de bibliothécaire (vous savez, l’idée générale de la bibliothécaire qui ne veut pas un bruit… silence!) et en même temps il est passionné par son métier, prêt à aider les personnes qui rentre dans sa bibliothèque.

« Pour simplifier… Je dirai que nous sommes des sortes de boussoles. Nous ne faisons que guider les gens vers les livres qu »ils recherchent. Mais les seuls qui savent si la direction donnée les a menés vers un trésor ou non… ce sont les lecteurs eux-mêmes. »

On peut également noter que dans l’imaginaire collectif, c’est souvent une bibliothécaire, mais pas ici.
Mikoshiba est mystérieux, on sait peu de chose sur lui. Et pourtant, on s’attache à lui immédiatement!
J’adorerai avoir un bibliothécaire comme lui, qui t’écoute et te trouve le livre parfait, celui qui te réconfortera, celui qui t’inspirera, ou encore celui qui te fera réfléchir, celui qui te fera comprendre comment agir face à tes propres problèmes.
Parce que c’est ce que fait Mikoshiba. Les enfants ET les adultes rentrent dans sa bibliothèque, perdus, et le bibliothécaire leur donne LE livre, celui qui leur fera ouvrir les yeux.

« Et dès que l’on grandit, on a tendance à éviter les livres pour enfant. De peur de se voir traiter de gamins par les autres.
– Oui, et on se met finalement à lire des romans policier ou autres.
– Mais moi aussi, c’est aujourd’hui que je me rends compte… du nombre de livres que j’aurais rêvé de lire étant jeune.« 

Le message est magnifique je trouve! La magie des mots, des livres et en particulier ceux considéré comme étant pour les enfants. Peu importe l’âge, la littérature jeunesse peut guider et toucher tous le monde.
Du côté des personnages secondaires… Ils portent bien leur noms… Ils ont du potentiels mais pour le moment, ils ne sont pas assez approfondis. C’est dommage.
C’est grâce à Miyamoto qu’on rentre dans cette bibliothèque et qu’on n’y pose nos valises. Et pourtant, ce personnage, qui me semblait important au début, est complètement plat et énervant de part ses réactions parfois incompréhensibles… J’espère qu’ils seront plus développés dans la suite!

En bref, Le Maître des Livres est un manga à lire sous un plaid, un chocolat chaud à la main. Il ne te reste alors plus qu’à plonger dans le quotidien de « La Rose Trémière », à partager un moment de vie avec les lecteurs qui rentrent et qui sortent de cette bibliothèque. C’est un livre cocooning qui te mettra du baume au coeur par sa simplicité, sa justesse et sa douceur. Bien que les personnages secondaires soient en retrait, on ne peut s’empêcher de s’attacher au bibliothécaire que les enfants appellent affectueusement « Monsieur Champignon ».

Une chose est sûre, un jour, j’aurai toute la saga sur mes étagères!

giphy-12
Une excellente lecture tout en douceur!

Merci d’avoir lu cette chronique!
Avez-vous lu ce manga? Qu’en avez-vous pensé?
A bientôt! ❤

5 commentaires sur “Le Maître des Livres – #1 – Shinohara Umiharu

  1. Ah j’aime beaucoup ce manga également ! J’adore l’idée que Mikoshiba sache toujours quel est le livre parfait pour son lecteur. Tome après tome, je ne me lasse pas d’en découvrir toujours plus sur les personnages et de découvrir parfois de nouveaux livres au travers des dessins.

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