[Chronique] – Les promises – Jean-Christophe Grangé

💜 Hey 💜
J’espère que vous allez bien!

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Titre : Les Promises
Auteur : Jean-Christophe Grangé
Edition : Albin Michel
Nombre de pages : 652
Genre : Policier – Historique
Statut : One-shot
Résumé :
« Les Promises, ce sont ces grandes Dames du Reich, belles et insouciantes, qui se retrouvent chaque après-midi à l’hôtel Adlon de Berlin, pour bavarder et boire du Champagne, alors que l’Europe, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, est au bord d’imploser. 
Ce sont aussi les victimes d’un tueur mystérieux, qui les surprend sur les rives de la Sprée ou près des lacs, les soumettant à d’horribles mutilations…
Dans un Berlin incandescent, frémissant comme le cratère d’un volcan, trois êtres singuliers vont s’atteler à l’enquête. Simon Kraus, psychanalyste surdoué, gigolo sur les bords, toujours prêt à faire chanter ses patientes. Franz Beewen, colosse de la Gestapo, brutal et sans pitié, parti en guerre contre le monde. Mina von Hassel, riche héritière et psychiatre dévouée, s’efforçant de sauver les oubliés du Reich. 
Ces enquêteurs que tout oppose vont suivre les traces du Monstre et découvrir une vérité stupéfiante. Le Mal n’est pas toujours là où on l’attend.« 

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Les Promises aurait pu être un coup de coeur si le roman avait fait 300 pages de moins…

En commençant ce roman, plusieurs choses m’ont sauté aux yeux.
Tout d’abord, les protagonistes sont antipathiques aux possibles. En même temps, difficile de s’attacher à Simon, psychanalyste qui fait chanter ses patientes, Mina, psychanalyste également, alcoolique, et enfin Franz, membre de la Gestapo, être violent et aux manières affreuses.
Ensuite, le style de l’auteur… Bien trop souvent vulgaire.
J’ai ensuite constaté que l’auteur avait fait pleins de recherches pour bien ancrer son histoire. Ce qui est génial! Si ce n’est pas fait avec lourdeur… Trop de mots allemands, trop de références à l’architecture, que je ne connais pas. Alors si au début cela m’amusait d’aller me renseigner, très vite cela m’a agacé.
Je voulais lire un roman policier, je voulais être embarquée dans une enquête haletante. Les descriptions trop nombreuses et détaillées m’ont tout simplement sortie de ma lecture.
Et enfin, les fausses pistes. (Attention possible spoil en blanc) A quel moment suis-je censée penser que le premier suspect, sur un roman de 600 pages, aller être le bon? Impossible d’y croire, ce qui revient à une perte de temps à mes yeux.

En revanche, la deuxième moitié était magistrale!! Je me suis enfin sentie investi, j’ai enfin eu l’impression qu’on menait LA vraie enquête, je me suis retrouvée dans ce Berlin de la seconde guerre mondiale, avec toute l’horreur silencieuse qui l’accompagne dans l’ombre. La révélation était inattendue, surprenante, horrible, effroyable, glaciale… Mené par une main de maître!
Je ne pouvais plus lâcher le roman, j’ai dévoré les pages, je n’ai pas vu le temps passer. Je voulais savoir!
Et je me suis enfin attachée aux personnages! Pour être honnête, je pense que la première moitié servait à nous faire aimer des personnages très gris, à developper leur psychologie, mais est-ce que cela devait forcément prendre 300 pages?

Vous vous en doutez, si la deuxième moitié m’a conquise, je ne peux m’enlever de l’esprit la première partie, poussive à mes yeux… Et c’est vraiment dommage car une fois que la partie policière prend le dessus, que les descriptions se font plus équilibrées, j’ai trouvé ça parfait!

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★★★,5

Ce roman vous tente t-il? Peut être l’avez-vous déjà lu?

💜 A bientôt! 💜